La revue de presse du 12 juin 2019
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Les premières traces de cette "fête" remontent à l’époque médiévale, dans les pays de religion catholique, où les patriarches étaient célébrés le 19 mars, le jour de la Saint-Joseph, le père de Jésus. Lire la suite ...
Thomas Guillaud-Bataille est un "athée paradoxal" : il aime la Bible, les églises et le blasphème. Il questionne ses racines chrétiennes, son rapport ambigu au christianisme, à la transcendance, à la foi. Il tisse une constellation hybride dont il interroge joyeusement l'héritage.
La première fois où l’Esprit saint a été évoqué
Chaque année, cinquante jours après Pâques, les chrétiens célèbrent la Pentecôte, le jour où l’Esprit saint est descendu sur Terre. Alors que cette foi en l’Esprit saint est venue avec le christianisme, on trouve des traces du Dieu trinité dès le livre de la Genèse.
Souvent représenté par une colombe, un souffle ou une flamme, l’Esprit saint se manifeste à l’homme d’une manière qu’il ne perçoit pas toujours. En montant au Ciel, Jésus promet d’envoyer l’Esprit : c’est le sens de la fête de la Pentecôte, le jour où l’Esprit saint est descendu sur Terre. Mais si sa présence est « actée » par la Pentecôte, il existe des références voilées d’une croyance dans l’Esprit saint dans l’Ancien Testament. Dans le premier vers de la Genèse, il est ainsi écrit :
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. » (Gn 1 -1).
Cette traduction mentionne un « souffle puissant », alors que d’autres traductions parlent de « l’Esprit de Dieu ». Le mot hébreu utilisé par l’écrivain biblique est “ruah”. Les théologiens chrétiens l’ont maintes fois désigné comme la première référence à Esprit-Saint. Lea Sestieri, une théologienne qui s’est notamment fait connaître pour ses travaux sur le dialogue judéo-chrétien, explique dans son article Les racines juives du Saint-Esprit que « dans les Saintes écritures, le Saint-Esprit n’est jamais présenté comme une personne, mais plutôt comme une puissance divine capable de transformer l’être humain et le monde. Cette terminologie chrétienne est enracinée dans celle de la religion juive. Lire la suite ...
Le grand imam de Bordeaux appelle les musulmans à la “normalité”
Tareq Oubrou estime qu’il existe “une forme de religiosité qui aliène les croyants” et que “le propre de la religion est la pudeur, qui s’exprime dans la discrétion”.
Il craint un « risque de rupture » entre une partie des Français et le reste de la société. Invité dans l’émission Les Grandes Gueules sur RMC, le grand imam de Bordeaux Tareq Oubrou a appelé à la « normalité » et à la « pudeur » les musulmans qui sont tentés par des dérives identitaires. « Beaucoup de musulmans sont encombrés par des interprétations, des pratiques mineures comme les vêtements, le rapport à la nourriture… Bien sûr on a besoin de principes dans la vie. Mais ces principes doivent être pratiqués à la lumière de la réalité. Il ne faut pas être aveugle à une réalité de crise. On n’est pas dans une forme de rationalité on est dans un monde gouverné par les émotions », a expliqué Tareq Oubrou à la radio. Lire la suite ...
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