Achevé peu avant la mort de l’auteur en 1963, Screwtape porte un toast vient à la suite de Tactique du diable. Il reprend la méthode utilisée dans cette première oeuvre, mais il l’attache ici à décrire les écueils de la vie chrétienne sous la forme du discours d’un démon à ses élèves sur la manière efficace de pervertir les hommes.

Texte subtil qui évoque la situation du monde et les risques qu’il court. Lewis y dénonce les dérives d’une notion trop floue de la démocratie. Les hommes sont-ils réellement égaux ? Certes, en droit, ils le sont, mais dans les faits cela semble beaucoup moins évident. Pour cause, leur situation initiale – et c ’est ce que dénonce ici Lewis – mais également parce qu’ils ne font aucun effort pour cela.

Une conception erronée de l’égalité démocratique conduit à son contraire, une tyrannie d’autant plus dangereuse qu’elle n’est plus le fait d’un tyran, mais du peuple lui-même. Quel ennemi désigner lorsque l’on est soi-même responsable de la tyrannie que l’on subit ?

Ce récit est suivi de 7 autres textes d’une fine profondeur psychologique et spirituelle qui

dessinent un véritable projet de vie.

• Le petit cercle

• La théologie est-elle une poésie ?

• De l’obstination à croire

• Transposition

• Le poids de la gloire

• Bon travail et bonnes oeuvres

• Un lapsus