A paraître
Pluralité religieuse et vérité révélée
Un dialogue est-il possible?
Que reste-t-il du concept de Vérité dans notre monde paradoxal, à la fois si rationnel et si sensible à l’irrationnel. Que reste-il des religions après les profondes mises en question que furent la Réforme, les Lumières, ou l’avènement de la pensée critique de Marx, de Nietzsche ou de Freud ?
La sécularisation de notre société a induit une désaffection de la pratique religieuse et une panne de transmission des grands récits et des valeurs. Mais elle a laissé émerger une pluralité et une recomposition foisonnante de croyances et de « vérités », qui ne va pas sans réactions, raidissements et replis.
Les religions ont participé à « cultiver » la société, par leurs propositions de sens, leur expression symbolique des réalités transcendantes. Lorsqu’elles ne contribuent pas cependant à nous relier les uns aux autres en répondant à notre besoin de commun (ion), elles laissent la société en risque de détresse, aux prises à la violence.
Cet ouvrage nous invite à nous retrouver autour des textes fondateurs qui ont accompagné l’émergence des religions dites révélées. Il nous propose de les relire librement, avec finesse et intelligence, dans une recherche confiante de leur message profond.
Dans ces temps de mutation, nous avons besoin de discernement, loin d’un relativisme qui confine à l’indifférence mais loin aussi d’une posture exclusive et excluante qui condamne et se caricature elle-même dans sa propre violence.
Jean-Paul Barquon, théologien et journaliste, a été pasteur avant d’entreprendre des études de droit international à Strasbourg puis à l’Institut catholique de Paris. Membre, à l’UNESCO, du Comité français des ONG pour la liaison et l’information des Nations-Unies, il a représenté la section française de l’Association Internationale pour la Défense de la Liberté Religieuse et donné de nombreuses conférences sur la liberté de pensée, de
conscience et de religion. Membre de l’Association des Journalistes d’Information sur les Religions (sous la présidence d’Henri Tincq), il découvre, dans le cadre interconfessionnel, la diversité du fait religieux dans la société française.